Premières expériences et engrenages : Chapitre 41 : Le pouvoir

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il y a 1 an

Chapitre 41 : Le pouvoir

Ben revint une minute plus tard, emmenant avec lui trois godemichets gigantesques montés sur des ceintures. Des strap-on ! Je comprenais mieux l’histoire des tailles. Si l’un d’eux était comparable à celui d’un être humain, les deux autres auraient mieux convenu à un cheval ou à un gorille.

  • Bonne chance pour le tirage au sort, me dit Maitresse Diane en me montrant le plus gros.

A vue d’œil, près de quarante centimètres de long pour près de dix centimètres de diamètre, pensaient-elles honnêtement pouvoir me le rentrer dans le cul.

  • Je voudrais la version hard, demanda Lady Christine.

  • Non ! répondit immédiatement ma maitresse, cette fois plus convaincante.

  • Mettons cela au vote, s’imposa notre hôtesse.

  • Hard, réassura Lady Christine de sa voix aiguë.

  • Normal, redit Lady Christine après une hésitation, dont je compris la raison plus tard : Il existait même une version soft, pour les débutants.

  • J’aurai bien dit normal, poursuivit Maitresse Diane en arbitre, mais j’ai une petite robe noire, tachée de vin, qui me crie « hard », alors je vais la suivre.

  • Alors je préfère partir annonça Ladyscar, cette fois réellement fâchée.

  • Cela ira, maitresse. Faisons confiance à ma chance, répliquai-je en lorgnant le godemichet de taille presque normal. Ce n’est pas à ma maitresse de se sacrifier pour son soumis. Je serai enchanté de ne pas vous décevoir.

Ladyscar ouvrit la bouche, peu convaincue par ma prose, ou plus consciente de ce qui pouvait m’arriver. Le regard qu’elle me lança valait alors toutes les douceurs du Nirvana.

  • Nous tirerons donc au sort les soumis, les godes, les positions et les lubrifiants, conclut Maitresse Diane.

Je pensai que, comme pour la boisson, nous serions attribués à nos propres maitresses. Ladyscar aurait été plus attentive que Nathalie par exemple, en étant plus progressive dans l’introduction et n’hésitant pas à mettre du lubrifiant, autant que nécessaire. Et de quoi parlait-on avec la position et le type de lubrifiant ? Il est clair que je ne maitrisais pas ce jeu. Dans quoi m’étais-je à nouveau fourré ? pensai-je avant que ce dernier mot ne m’évoque un futur terrifiant de quarante centimètres de long et me fit paniquer un instant.

  • Allons au Donjon. Sélectionnons déjà les choix que nous avons. Nous ne sommes que trois, rappela Maitresse Diane.

Nous marchâmes dans un grand couloir qui nous reliait à un escalier descendant. Ma maitresse qui marchait à côté de moi était presqu’inquiète.

  • Cela ira, répétai-je doucement afin que personne ne nous entende.

  • J’avais dit que je te protégerai, me répondit-elle sur le même ton, en sous-entendant que ce n’était plus le cas.

  • Pour les positions je propose, la suspension, le chevalet et la chaise gynécologique, lança Lady Christine dont on sentait la concentration sur le sujet. Les places sont côte à côte et dans le même sens. Nous pourrons ainsi admirer ce qui arrive à l’ensemble de nos soumis.

Il était clair qu’elle voulait que Ladyscar voit mes tourments autant probablement que je la vois souffrir si mon traitement ne lui siéra pas. Les deux maitresses s’imaginaient déjà me défoncer le cul avec ce godemichet, ressemblant plus à une trompe d’éléphant, qu’à un objet sexuel.

  • Pour les lubrifiants, je propose la vaseline, le crachat et nos propres fluides, tenta Ladyscar à son tour.

  • Nous avons choisi hard, reprit Lady Christine sans me quitter du regard. Je propose à sec, l’huile pimentée et cette petite pâte que tu nous avais préparée, une fois, pour la branlade des soumis.

  • C’est Ben qui l’avait faite, contredit Maitresse Diane. As-tu encore un pot ? lui demanda-t-elle.

A son hésitation, la première depuis que nous étions arrivés, je compris deux choses. Il lui en restait et cherchait un moyen de lui dire non sans mentir. Son utilisation comme lubrifiant ne devait pas l’encourager à avouer. Il savait qu’il avait une chance sur trois de le tester, en tous cas si j’avais cette fois compris les règles de ce jeu sadique.

Maitresse Diane avança vers lui d’un pas, lui souleva le menton et le fixa du regard. Il s’était brusquement arrêté de trembler, de respirer et je me demandais même si son cœur ne s’arrêtât pas. Je revoyais la scène du livre de la jungle lorsque le serpent hypnotisait l’enfant.

  • Oui maitresse. Un pot complet, avoua-t-il.

  • Parfait. Qu’est-ce qu’il contient déjà ?

  • Du dentifrice, de la sauce pimentée et du gingembre, maitresse.

J’écoutais sans que cela ne m’inquiète. J’étais bien innocent à cette époque. L’huile, je l’avais testée avec Nathalie qui l’avait étalée sur sa propre vulve. Je ne connaissais le gingembre que pour ses propriétés prétendument aphrodisiaques à l’ingestion. Le dentifrice serait peut-être froid, s’il était mentholé. En quoi ce mélange affolait-il Ben ? Trois pensées, trois erreurs d’appréciation que mon inexpérience me commentait.

Le donjon de maitresse Diane se situait au sous-sol. L’aspect géographique comique, qui m’effleura, ne dura pas, une fois la lourde porte de chêne à la serrure moyenâgeuse déverrouillée, une fois ouverte, poussée dans un grincement immonde, et une fois que les néons d’un ancien temps, clignotants, avec leur grésillement reconnaissable et suranné se firent entendre.

Cette salle aurait fait pleurer d’envie un bourreau de l’inquisition espagnole.

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Il n'est pas au bout de ses peines!
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